La distraction au volant entraîne des collisions, des blessures et des décès

Selon les statistiques gouvernementales, une personne au Canada est blessée dans une collision avec distraction au volant toutes les 30 minutes. La police prévient que la distraction au volant est aussi dangereuse que la conduite en état d'ébriété, mais il semble que de nombreux Canadiens ne comprennent pas le message.

Février est le Mois de la distraction au volant en Alberta, la police et la GRC intensifiant leurs programmes d'application de la loi et d'éducation. Ils ont du pain sur la planche; en 2017, près de 25 000 Albertains ont été reconnus coupables de distraction au volant. La sanction est passible d'une amende de 287,00 $ et de trois points d'inaptitude.

La GRC affirme que la distraction au volant est une forme de conduite avec facultés affaiblies, car le jugement d'un conducteur est compromis lorsqu'il n'est pas entièrement concentré sur la route. La distraction au volant comprend ; parler sur un téléphone portable, envoyer des SMS, lire (par exemple des livres, des cartes et des journaux), utiliser un GPS, regarder des vidéos ou des films, manger/boire, fumer, faire sa toilette personnelle, régler la radio/le CD et écouter de la musique extrêmement forte. Même parler aux passagers et conduire en étant fatigué (mentalement et/ou physiquement) peut être une forme de distraction au volant.

En plus de créer plus de dangers sur les routes, la distraction au volant a un impact sur les taux d'assurance. Une compagnie d'assurance, Aviva, rapporte qu'en 2018, les demandes d'indemnisation en Alberta pour des accidents liés à la distraction au volant ont augmenté de 58 % au cours des deux dernières années, le taux le plus élevé au pays.

« Malgré l'augmentation des sanctions et la sensibilisation à ce problème, trop de Canadiens continuent d'être distraits au volant. La majorité de ces accidents sont évitables – par exemple, heurter des objets fixes, heurter d'autres véhicules par l'arrière et changer de voie par inattention », déclare Phil Gibson, directeur de la souscription chez Aviva Canada.

Le Bureau d'assurance du Canada rapporte que les conducteurs du groupe d'âge de 35 à 44 ans avaient le plus grand nombre de condamnations pour distraction au volant (6 715 sur 27 417 condamnations, ou 24,5 %). C'était le cas pour les conducteurs hommes et femmes.

Sur les 27 417 condamnations totales, 17 947, soit 65,5 %, impliquaient des conducteurs de sexe masculin et 34,5 % de femmes.

L'utilisation d'un téléphone portable était et reste, de loin, l'acte de distraction le plus courant par les automobilistes en Alberta, représentant 24 075 ​​(ou 87,8 %) du total des condamnations.

Aviva Canada a élaboré quelques conseils pour éviter d'être un conducteur distrait :

  • Préparez votre playlist musicale, votre podcast ou votre livre audio à l'avance
  • Gardez votre téléphone hors de portée
  • Activez la fonctionnalité Ne pas déranger pendant la conduite  de votre téléphone. caractéristique que vous en avez un
  • Évitez de manger en conduisant
  • Prenez le temps d'apprendre à utiliser les commandes vocales de votre voiture
  • Gardez les animaux de compagnie en toute sécurité sur le siège arrière ou dans une caisse
  • Préparez votre trajet avant de partir.