La marque automobile britannique Jaguar, qui fait partie du groupe Jaguar Land Rover (JLR) – désormais détenu par Tata Motors – éliminera progressivement les moteurs à combustion. Cela signifiera déplacer la production de l'usine JLR de Castle Bromwich vers Solihull. Cependant, le directeur général Thierry Bolloré a déclaré que JLR "explorait les opportunités de réaffecter" l'usine de Castle Bromwich.
Alors que la plate-forme EMA d'architecture modulaire électrique de Jaguar acceptera les groupes motopropulseurs hybrides, la société n'utilisera que des véhicules entièrement électriques à batterie. Selon Jaguar, il prévoit de rendre tous les modèles électriques sans interruption. Ces plans, cependant, se sont fait au détriment de la Jaguar XJ électrique prévue, qui n'est plus en cours.
En plus de l'objectif de passer au tout électrique d'ici 2025, Jaguar vise également à atteindre le zéro net d'ici 2039. Dans le cadre de cette ambition, l'entreprise étudie la puissance des piles à combustible à hydrogène aux côtés des véhicules électriques à batterie. Le développement est déjà en cours et des prototypes de piles à combustible à hydrogène arriveront sur les routes britanniques dans les 12 prochains mois.
En plus de Jaguar passant à l'électrique, Land Rover livrera son premier modèle électrique d'ici 2024. Il lancera six modèles électriques au cours des cinq prochaines années, mais continuera à proposer une alimentation hybride jusqu'en 2036.
Actuellement, JLR n'a pas l'expertise interne pour produire des véhicules électriques car la fabrication de l'i-Pace est actuellement sous-traitée en Autriche. Cela signifie qu'il y aura sans aucun doute un grand remaniement chez JLR pour s'assurer qu'il peut continuer à fabriquer la majorité de ses véhicules au Royaume-Uni.
Les engagements annuels de JLR d'environ 2,5 milliards de livres sterling comprendront des investissements dans les technologies d'électrification et le développement de services connectés. Cela améliorera le parcours et les expériences des clients. Ces investissements s'accompagneront d'une concentration sur les technologies centrées sur les données qui amélioreront encore l'écosystème interne du groupe.