J'ai honte de dire qu'il m'a fallu deux semaines pour écrire sur l'un des moments forts de mon voyage aux antipodes… j'ai pu monter dans une navette sans conducteur à Perth, en Australie ! Plus tôt cette année, le RAC (une organisation privée qui, entre autres, plaide pour des routes plus sûres en Australie), en partenariat avec l'agence nationale des transports, a acquis une navette électrique entièrement autonome (sans conducteur) par l'intermédiaire du fabricant français NAVYA. Appelé Intellibus, ce véhicule automatisé de niveau 4 navigue sur quelques kilomètres de voie publique près du front de mer de Perth. Aujourd'hui, avec une liste d'attente de milliers de personnes, le RAC permet aux membres du grand public de s'inscrire en tant que bénévoles pour monter dans l'Intellibus.
Quelques-unes de mes impressions :
- Ce véhicule se déplace LENTEMENT. J'aurais probablement pu courir plus vite que l'Intellibus. Cela étant dit, la vitesse est volontairement lente. En plus du fait que le RAC teste la technologie (et ses réactions aux obstacles), j'imagine que c'est probablement ce que le grand public peut gérer à ce stade.
- La réponse des autres personnes à l'expérience était inestimable. J'ai vu une femme passer de l'incrédulité à l'amusement à un traitement externe de ce que sa vie pourrait être avec un véhicule sans conducteur. Une autre personne a interrogé le «chaperon» (qui connaissait extrêmement bien la technologie et l'industrie) sur le fonctionnement de la technologie. Le «chaperon» a expliqué qu'il avait également eu des coureurs agrippés aux sièges par peur. Pour moi, ces interactions sont l'essentiel :sensibiliser le public et l'accepter autour de la technologie.
- Le véhicule s'est arrêté très brusquement à chaque fois que quelque chose apparaissait sur son chemin. Le véhicule a été délibérément programmé de cette façon pour maximiser la sécurité et minimiser les risques. Même si un cycliste se trouvait à quelques mètres, le véhicule s'est arrêté brusquement. Cette « marge de manœuvre » programmée (ou son absence) est une considération importante lorsque ces véhicules sont introduits sur nos routes publiques.
- Les sondages avant et après le trajet ont été fantastiques. Le RAC obtient des données publiques très précoces concernant l'acceptation du public, les confusions du public, les applications futures potentielles, etc.
Bottom line:J'ai été tellement impressionné par le RAC et l'expérience du véhicule sans conducteur. Le personnel de RAC a passé de nombreux mois à parcourir tous les aspects du processus d'approvisionnement, les exceptions réglementaires, les exigences en matière de responsabilité, les communications publiques, le partenariat avec le gouvernement de l'État, et la liste est longue. À mon avis, ils ouvrent la voie aux secteurs public et privé et j'étais ravi d'avoir cette opportunité. Quelqu'un a-t-il déjà vécu des expériences similaires avec des véhicules sans conducteur ?