Le constructeur automobile américain a promis un abonnement complet à la conduite autonome (FSD) pour être prêt pour 2020, mais un récent tweet du PDG de Tesla, Elon Musk, suggère qu'il peut désormais être attendu au début de l'année prochaine. Aux États-Unis, le FSD coûte 10 000 $ de plus en plus du véhicule. Un abonnement pourrait ouvrir cette fonctionnalité aux personnes qui louent leurs véhicules.
Musk a clairement indiqué que l'achat du package FSD serait la meilleure option financièrement et a suggéré qu'il pourrait y avoir la possibilité de transférer la propriété du package à une autre voiture si le conducteur devait effectuer une mise à niveau.
Cette annonce intervient en même temps qu'une proposition britannique concernant les accidents impliquant des voitures autonomes. La Law Commission du Royaume-Uni suggère que les "conducteurs" d'un véhicule autonome ne devraient pas être tenus responsables des accidents lorsque le logiciel fait une erreur.
La question de savoir qui est responsable en cas d'incident sur la route fait rage depuis longtemps. La personne qui s'occupe de la voiture est-elle responsable ou est-ce la voiture elle-même ? Cette nouvelle proposition stipule qu'en vertu de la loi, l'utilisateur ne serait pas poursuivi pour conduite imprudente, allumage de feux rouges ou excès de vitesse alors que la voiture est en mode de conduite autonome.
La responsabilité incombera plutôt au développeur ou au fabricant du matériel qui permet les fonctions de conduite autonome d'une voiture.
La proposition stipule également que les conducteurs auraient entre 10 et 40 secondes pour reprendre le contrôle de la voiture une fois qu'elle commencerait à se comporter de manière dangereuse – dans ce délai, ils ne seraient pas responsables. Cela signifie que la proposition vise davantage des capacités semi-autonomes, comme le pilote automatique de Tesla, plutôt que des véhicules entièrement autonomes où le conducteur n'a besoin d'aucune intervention.
Il existe plusieurs niveaux de voitures autonomes. Le niveau 2 signifie qu'un conducteur doit garder le contrôle à tout moment, même si la voiture fait la plupart des gros travaux. Le niveau 3 permet au conducteur de quitter la route des yeux dans des situations bien précises, comme sur autoroute. Dans les véhicules de niveau 4, la voiture est entièrement autonome, mais uniquement dans des emplacements géo-clôturés spécifiques. Le Saint Graal est le niveau 5, qui est un véhicule entièrement autonome dans toutes les situations.