Grâce à la feuille de route des produits que Mercedes-Benz a publiée en octobre de l'année dernière, nous savons que le lifting Smart EQ fortwo/forfour arrivera à la fin de cette année. Cependant, ce n'est que récemment que de plus en plus de rumeurs suggèrent que le dévoilement aura lieu en septembre à l'IAA (International Automobile Exhibition), qui est le plus grand salon automobile au monde.
Considérant qu'en 2020, Smart cessera complètement de vendre les variantes ICE (Internal Combustion Engine), le lifting est essentiel pour rendre les variantes électriques suffisamment attrayantes pour s'assurer que l'ICE ne sera pas manqué.
Le concept smart vision EQ fortwo nous donne quelques indices sur ce qui nous attend.
smart vision EQ fortwo
Pour le lifting, j'attends la batterie de 30 kWh annoncée précédemment pour plus d'autonomie, des phares à LED, quelques ajustements d'efficacité (légère amélioration aérodynamique) et un meilleur prix. N'oublions pas qu'à peu près au même moment, Volkswagen proposera le trio de citadines électriques VW e-up 2.0, Skoda e-Citigo et Seat e-Mii avec une autonomie WLTP de 270 km pour environ 20 000 euros.
Je pense que la nouvelle smart EQ fortwo/forfour et les triplées électriques VW seront les premières voitures électriques que l'on peut vraiment qualifier d'abordables sans mépriser le grand public - qui ne peut pas s'offrir une voiture à 30 000-40 000 euros.
D'ailleurs, j'espère toujours que nous ajouterons assez tôt à cette liste la Renault Twingo ZE - qui n'a cessé d'être repoussée depuis 2014. Si la nouvelle génération de Renault ZOE obtient l'autonomie NEDC de 600 km - prévue au moins depuis 2015 -, la plus basse gamme et Twingo ZE plus abordables pourraient être vendues sans cannibaliser les ventes de ZOE.
Selon vous, de quoi Smart a-t-il besoin pour réussir la prochaine transition vers le tout électrique ?
