Les travaux commencent sur la nouvelle usine Britishvolt Northumberland

Les travaux préliminaires ont commencé sur l'usine de cellules de batterie de Britishvolt dans le Northumberland. La construction de l'installation de production proprement dite devrait commencer à la fin de l'automne ou au début de l'hiver de cette année. Le permis de construire pour l'usine de cellules a été accordé à l'unanimité par le conseil du comté de Northumberland en juillet.

Le projet, à Blyth, doit être construit en trois phases de dix GWh chacune, atteignant une capacité totale de 30 GWh d'ici la fin de 2027. Pour démarrer, Britishvolt a chargé le partenaire de construction ISG des travaux préliminaires. ISG va donc nettoyer le site et prendre des mesures préparatoires pour les services publics et l'infrastructure du chantier de construction.

On ne sait pas encore quelle chimie cellulaire et quels formats seront construits à Blyth - mais ce ne sera probablement pas une chimie cellulaire sans cobalt, compte tenu d'un accord Glencore récemment conclu. Dans une annonce précédente, Britishvolt a précisé que les cellules seraient « principalement » destinées aux véhicules électriques.

L'usine de production de Blyth sera construite sur l'ancien site de 95 hectares de la centrale électrique de la ville. Une fois opérationnelle, la société prévoit de démarrer la production en 2023, selon la dernière annonce de Britishvolt. Au total, l'usine devrait créer environ 3 000 emplois directs et 5 000 autres dans les chaînes d'approvisionnement associées.

Britishvolt a décrit le début des travaux préliminaires comme "une autre étape importante sur notre chemin vers la construction de la première gigaplante du Royaume-Uni". Le directeur du projet, Richard McDonell, a également déclaré que les cellules seront produites de manière particulièrement durable.

En effet, Britishvolt a annoncé son intention d'utiliser des énergies renouvelables pour faire fonctionner l'usine dans une annonce antérieure. L'utilisation de l'hydroélectricité norvégienne via la connexion en mer du Nord NSN Link, qui est actuellement en construction, est apparemment à envisager. Du côté britannique, la ville côtière de Blyth sert de point de départ aux câbles sous-marins. Cependant, Britishvolt n'a rien mentionné de plus concernant cette option dans sa dernière communication.

Le Royaume-Uni est connu pour sa volonté d'augmenter sa propre production de cellules de batterie. Le centre britannique d'industrialisation des batteries en est un exemple. De plus, selon un rapport du Guardian à la mi-juin, le gouvernement serait activement impliqué et tiendrait ou aurait eu des pourparlers avec six entreprises. Et il y a eu ces derniers mois des rapports d'efforts dans ce domaine.

Une usine de batteries de voitures électriques sera construite dans l'usine Nissan de Sunderland au Royaume-Uni, par exemple, exploitée par le fabricant chinois de batteries Envision AESC. Il est destiné à compléter la centrale AESC existante sur site avec sa capacité actuelle de 1,9 GWh par an (des cellules sont construites pour le pack 40 kWh de la Nissan Leaf, entre autres). On parle aussi de quadrupler la production d'ici 2024.